27 mar Brexit : « la panique » d’Easyjet et de Ryanair
« Easyjet et Ryanair sont en situation de panique totale », a déclaré Sir Richard Branson, président de Virgin Atlantic Airways dans un entretien accordé ce week-end au magazine britannique Event. « Si la Grande-Bretagne quitte l’Union européenne, Ryanair et Easyjet perdront techniquement le droit de pouvoir desservir des lignes entre plusieurs points de différents pays toujours membres de l’Union Européenne », a-t-il précisé.
En clair : Easyjet ne pourra plus faire du Paris-Milan pour ne prendre que cet exemple. Or, le réseau intra-communautaire tire désormais non seulement l’essentiel de l’activité d’EasyJet et de Ryanair mais aussi toutes leurs futurs projets de croissance. Adieu donc « veau, vache, cochon, couvée…. » en cas de Brexit ou de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Dans cette perspective, il n’est pas surprenant que la directrice générale d’Easyjet, Carolyn McCall, ait récemment mis en garde contre les conséquences d’une telle sortie qui « se traduirait par un retour au temps où seuls les riches pouvaient prendre l’avion ». De son côté, Ryanair compte bien mettre toutes ses forces pour que le référendum se traduise par un maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne.
Sauf que Ryanair et Easyjet sont contraintes d’y aller à pas comptés. Faire « trop de bruit » autour du sujet pourrait avoir des conséquences désastreuses pour leurs valorisations boursières. Par contre, cela laisse à Transavia, Vueling et Germanwings d’impressionnantes perspectives de croissance.